F1 2025 - Mexico : un deuxième podium de suite pour Charles !

Une semaine après le podium de Charles à Austin, nous nous retrouvons pour un week-end au format traditionnel, cette fois de l’autre côté de la frontière Etats-unienne, au Mexique, et plus précisément à Mexico. Ce circuit, le plus haut en altitude du calendrier, met les moteurs à rude épreuve, exigeant un refroidissement bien plus important qu’ailleurs.

Ferrari y a souvent obtenu de bons résultats, mais cette saison a déjà prouvé que les statistiques ne garantissent rien. Malgré tout, la Scuderia aborde ce rendez-vous avec un objectif clair : reprendre des points essentiels dans la bataille pour la deuxième place du championnat face à Mercedes.

Le vendredi débute avec la première séance d’essais libres, marquée par la présence inhabituelle de dix rookies sur la piste. Chaque écurie fait rouler l’un de ses jeunes pilotes afin de leur offrir de l’expérience en conditions réelles. Du côté de Ferrari, c’est Antonio Fuoco, pilote d’endurance et récent vainqueur des vingt-quatre Heures du Mans, qui prend le volant. Pendant ce temps, Charles réalise une excellente performance et signe le meilleur temps de la séance, devant Antonelli et Hülkenberg.

La suite de la journée laisse place à la deuxième séance d’essais libres. Tous les pilotes reprennent leur baquet et se concentrent cette fois sur les longs relais, essentiels pour préparer la course. Ferrari affiche un rythme solide, tandis que McLaren semble, selon les propres mots de Charles, évoluer à un autre niveau sur la durée des relais. Au terme de la séance, le Monégasque confirme sa bonne forme en signant le deuxième meilleur temps, juste derrière Max Verstappen.

Le samedi débute avec la dernière séance d’essais libres, ultime occasion pour les pilotes d’ajuster les derniers réglages avant les qualifications. Ferrari confirme sa bonne forme sur ce tracé : cette fois, ce n’est pas Charles qui signe le deuxième meilleur temps, mais Hamilton, tandis que le Monégasque se classe quatrième. La surprise du jour vient de Norris, auteur du meilleur chrono de la séance, devant un groupe très resserré. Piastri complète le top cinq.

La journée se poursuit avec les qualifications. La Q1 se déroule sans le moindre accroc pour les pilotes de la Scuderia, parfaitement dans le rythme. Hamilton s’illustre en signant le deuxième meilleur temps, juste derrière un impressionnant Hadjar. En Q2, Ferrari continue sur sa lancée : Charles et Lewis se qualifient aisément pour la dernière partie de la séance, confirmant le bon équilibre de la voiture.

En Q3, dès la première tentative, Charles montre qu’il fait partie des favoris pour la pole position. Il prend la tête du classement provisoire, suivi de Norris et Hamilton. Tout se joue alors dans le dernier run. Le Monégasque choisit de partir parmi les derniers afin de bénéficier d’une piste plus rapide et mieux gommée. Il améliore effectivement son chrono, mais cela ne suffit pas : Norris réalise un tour exceptionnel et arrache la pole position. Hamilton complète le top trois, juste derrière Charles. Malheureusement pour Piastri, il confirme sa méforme sur ce circuit signant seulement le huitième temps.

Avec les huit cents mètres qui séparent la ligne de départ du premier virage, se trouver en deuxième, voire en troisième position sur ce circuit constitue un véritable avantage. L’aspiration joue un rôle clé ici, et tout peut se jouer avant même le premier freinage. Nous pouvons donc raisonnablement espérer voir une Ferrari prendre la tête dès le départ, en croisant bien sûr les doigts pour que ce soit celle frappée du numéro seize.

Dimanche, le top dix débute avec tous les pilotes en tendre, sauf les deux Red Bull, qui sont en medium. À l'extinction des feux, le départ est somptueux. Charles jaillit de sa grille avec une précision exemplaire et s’empare de la tête, malgré la pression insistante de Verstappen qui tente déjà de se montrer. Dans la manœuvre, Charles bloque légèrement ses roues et doit emprunter l’échappatoire avec Verstappen. Conscient de l’avantage gagné, il cède aussitôt la position à Norris, également sorti large, avant de se replacer en deuxième position, suivi de près par Hamilton. Verstappen s’élance à l’attaque du Britannique après avoir rendu la position suite à son premier court-circuitage : un contact musclé survient, mais le Britannique ne cède pas. Le Néerlandais part dans l’herbe, revient, puis replonge à l’assaut. À la sortie du virage suivant, Hamilton défend encore, Russell se retrouve impliqué, et Bearman en profite pour dépasser les deux hommes d’un coup. Verstappen, encore une fois, mord sur l’herbe. Antonelli, opportuniste, dépasse lui aussi Russell.

Le début de course est d’une intensité folle, avant de se stabiliser un peu aux alentours du dixième tour. Piastri, discret jusque-là, remonte en huitième position tandis que Charles accuse désormais cinq secondes de retard sur Norris. La direction de course inflige dix secondes de pénalité à Hamilton pour avoir gagné un avantage lors de sa coupure au départ. Pendant ce temps, Piastri continue sa progression et se retrouve dans la zone de DRS de Russell. L’écart entre les deux premiers grimpe à dix secondes.

Au vingt-troisième tour, Antonelli inaugure la valse des arrêts parmi le top dix en chaussant les pneus médiums. Hamilton suit au tour suivant : ses pneus sont détruits, et Bearman n’est plus qu’à une seconde et demie. Le Britannique purge sa pénalité à l’arrêt et ressort quatorzième, en médium. Piastri et Bearman s’arrêtent dans la foulée, tous deux en médium également. Bearman ressort neuvième, juste devant Antonelli, tandis que Piastri parvient à devancer Hamilton. Russell, lui, réintègre la piste en onzième position, devant Piastri.

Au trentième tour, Charles compte quinze secondes de retard sur Norris, alors qu’Hamilton retrouve le top dix. Le Monégasque semble parti sur une stratégie à un seul arrêt. Il s’arrête finalement au trente-deuxième tour pour chausser des médiums neufs. Norris, de son côté, rentre deux tours plus tard et ressort toujours en tête, lui aussi en médiums.

Verstappen s’arrête au trente-huitième tour pour monter des pneus tendres et ressort huitième, juste derrière Hamilton. Quarante tours bouclés : Charles accuse désormais dix-huit secondes de retard sur Norris, mais conserve quatre secondes d’avance sur Bearman.

Chez Mercedes, on demande à Russell et Antonelli d’échanger leurs positions, mais Russell n’arrive pas à revenir. Hamilton, de son côté, peine à rattraper Piastri, tandis que Verstappen revient à vive allure. Au quarante-septième tour, le Néerlandais dépasse Hamilton, qui ne tente même pas de résister.

Un tour plus tard, Antonelli, Piastri et Hamilton repassent aux stands pour monter des pneus tendres. Piastri ressort devant Antonelli, tandis qu’Hamilton pointe en neuvième position. Bearman et Russell s’arrêtent au tour suivant, eux aussi pour des tendres, un choix qui fait sans doute perdre à Haas un podium potentiel.

À vingt tours de l’arrivée, Charles est à vingt-cinq secondes de Norris. Verstappen, en médiums, revient peu à peu sur lui. Bearman défend toujours face à Russell, qui peine à trouver l’ouverture. Dix tours plus tard, Piastri dépasse Russell pour s’emparer de la cinquième place, tandis que Verstappen n’est plus qu’à quatre secondes de Charles. Au soixante-troisième tour, Russell rend finalement sa position à Antonelli.

À cinq tours du terme, l’écart entre Charles et Verstappen n’est plus que de deux secondes et demie. Bearman conserve solidement sa quatrième place. Puis, coup de théâtre : dans l’avant-dernier tour, une voiture de sécurité virtuelle est déployée après l’abandon de Sainz. Verstappen, revenu dans le DRS de Charles, aurait pu tenter une attaque dans le dernier tour, mais l’occasion lui échappe.

Charles franchit la ligne en deuxième position, on remerciera tout de même cette virtual safety car ! Bearman, héroïque, garde sa quatrième place et égalise le meilleur résultat d'une Haas. Hamilton victime de sa pénalité, termine huitième.

Ferrari récupère ainsi la deuxième position du championnat avec un point d'avance sur Mercedes, tandis que Piastri perd la tête du classement avec un point de retard sur son coéquipier.

Notes de CLF :
Raphaël : 17 | Cédric : 18| Chloé : 15 | Fred : 14

TOP 5 du championnat pilotes :

01. L. Norris : 357 points
02. O. Piastri : 356 points
03. M. Verstappen : 321 points
04. G. Russell : 258 points
05. C. Leclerc : 210 points

Classement des constructeurs : 
01. McLaren : 678 points
02. Ferrari : 356 points
03. Mercedes : 355 points
04. Red Bull : 346 points
05. Williams : 111 points
06. Racing Bulls : 72 points
07. Aston Martin : 69 points
08. Haas : 62 points
09. Stake Sauber : 60 points
10. Alpine : 20 points

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Photo : media.ferrari.com

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