Trois semaines sans le vrombissement d’un moteur V6 turbo hybride de Formule 1 : une attente qui peut sembler interminable. Mais pour clore en beauté la saison 2024, nous entamons un nouveau Triple Header avec une première étape à Las Vegas ! Pour ce week-end, Ferrari a apporté un plancher destiné à la saison 2025, testé uniquement lors de la FP1, ainsi que l’aileron arrière optimisé pour Monza.
Ce weekend de course sera très compliqué pour les équipes, notamment en ce qui concerne la gestion des pneus, à cause des températures très fraîches de la nuit dans le désert du Nevada. Le titre pilote pourrait être décidé dès dimanche, tandis que le titre constructeur semble promis à un suspense prolongé. Espérons que ce dernier se jouera à Abu Dhabi, avec une victoire finale pour la Scuderia Ferrari.
Le week-end débute avec la première séance d’essais libres. Comme prévu, la difficulté réside dans la fenêtre d’exploitation des pneus. En début de session, les tendres peinent à rivaliser avec les médiums. Cependant, Charles parvient finalement à améliorer, terminant à la quatrième place derrière Norris et les deux Mercedes. La journée se poursuit avec la FP2, marquée par un drapeau rouge provoqué par Albon. Pas d’accident pour le Thaïlandais, mais un problème récurrent chez Williams lié au système d’alimentation en carburant. À l’issue de cette session, Hamilton signe le meilleur temps, tandis que Charles termine cinquième. Du côté de Red Bull, on admet une erreur dans le choix de l’aileron arrière, obligeant l’équipe à effectuer des découpes de dernière minute.
La journée de samedi commence avec la FP3. Cette fois, c’est Russell qui domine les débats, confirmant la bonne forme des Mercedes. Red Bull, en revanche, continue de lutter : Verstappen enchaîne blocages de roues et passages hors-piste. Charles signe seulement le douzième chrono, tandis que Sainz se classe troisième.
Les qualifications s’annoncent stratégiques, et la Q1 démarre sur un rythme prudent. Les pilotes optent pour deux tours de chauffe, un choix indispensable pour exploiter au mieux les pneus. Dès cette première phase, ce qui est censé être surprise ne l'est plus : Perez, une fois de plus, se retrouve éliminé avec une modeste seizième place.
La Q2 est marquée par un incident majeur : Colapinto perd le contrôle de sa monoplace et percute violemment le mur intérieur avant d’être projeté contre celui opposé. Une grosse réparation attend Williams, déjà en difficulté cette saison. Pendant ce temps, les deux Ferrari se qualifient sans encombre pour la Q3. Dans cette dernière session, Russell continue d’impressionner malgré un léger contact avec le mur. Sainz prend provisoirement la deuxième place, suivi de Charles en troisième. Hamilton, quant à lui, commet une erreur qui le prive d’une première tentative. Et perdra l'arrière de sa monoplace dans son ultime tentative, l'obligeant à prendre la dixième place.
Le moment décisif arrive lors du second run. Les Ferrari sortent les premières pour effectuer deux tours de préparation, tandis que Russell reste dans le garage, optant pour un seul tour de chauffe. Charles signe la pole provisoire, immédiatement battu par Sainz. Mais la surprise vient de Pierre Gasly, qui place son Alpine entre les deux Ferrari. Finalement, Russell améliore dans les dernières secondes pour décrocher la pole position avec une avance de quelques millièmes sur Sainz.
Charles partira en quatrième position, derrière Gasly. Une remontée rapide sera essentielle, surtout face à une Ferrari performante en course. Avec les deux pilotes devant les McLaren, la Scuderia a une opportunité en or de marquer de gros points et de rester dans la course au titre constructeurs. Chaque position comptera, et l’objectif est clair : terminer devant avec le meilleur résultat possible !
Dimanche, tous les pilotes du top dix s'élancent avec des pneus médiums. Dès l'extinction des feux, Charles réalise un départ fulgurant, s'emparant de la deuxième place. De son côté, Gasly recule rapidement au cinquième rang, dépassé quelques tours plus tard par Verstappen. Le Monégasque, menaçant dès le début, tente une grosse attaque sur Russell pour la tête de course. Cependant, cette manœuvre échoue, et il épuise ses pneus, perdant en motricité. Sainz et Verstappen en profitent pour le doubler à tour de rôle. Dès le dixième tour, Charles amorce les premiers arrêts, suivi par Norris. Tous deux chaussent des pneus durs. Sainz s’arrête au tour suivant, tandis que Verstappen le fait deux tours plus tard. Le Néerlandais ressort devant les Ferrari, et le peloton des leaders reprend rapidement sa place initiale après avoir dépassé les pilotes plus lent.
Les Mercedes sont les dernières à effectuer leur premier arrêt. Au quinzième tour, le classement est le suivant : Russell mène la course, suivi de Perez (qui ne s’est pas encore arrêté), Verstappen, Sainz, Charles, Norris, et Hamilton. Le Mexicain, en difficulté, se fait dépasser successivement jusqu’à tomber au septième rang avant de s’arrêter pour chausser des médiums. Pendant ce temps, Mercedes confirme son rythme impressionnant : Hamilton dépasse Norris et revient dans la zone DRS de Charles, qui lui-même se rapproche de son coéquipier Sainz. Au vingt-huitième tour, Ferrari demande à l’Espagnol de laisser passer Charles, ce qu’il fait. Simultanément, Verstappen et Hamilton effectuent leur deuxième arrêt, remettant des pneus durs.
Sainz est sur le point de s’arrêter également, mais un manque de préparation dans le stand Ferrari le pousse à repousser son arrêt au tour suivant. Peu après, Norris passe par la voie des stands. Juste avant son propre arrêt, Hamilton dépasse Charles. Le Monégasque ressort des stands devant Sainz, mais ce dernier, ignorant une nouvelle fois les consignes de l’équipe, le dépasse malgré l’interdiction. Pendant ce temps, Russell continue de dominer la course et bénéficie même d’un arrêt gratuit pour conserver sa première place. Au tour 35, le classement est le suivant : Russell, Hamilton, Verstappen, Sainz, Leclerc, Norris, et Piastri.
La fin de course est plus calme. Hamilton réduit l’écart sur Russell, mais finit par lever le pied, incapable de le rattraper. Les Ferrari, en revanche, reviennent sur Verstappen. Sainz est le premier à dépasser le Néerlandais, suivi de Charles à trois tours de l’arrivée. À deux tours du terme, Norris rentre pour chausser des pneus tendres et signer le meilleur tour en course.
La victoire revient à Russell, qui devance Hamilton, prouvant une fois de plus la supériorité de Mercedes sur ce tracé. Néanmoins, Hamilton pourra regretter sa mauvaise qualification, qui l’a empêché de se battre pour la victoire. Verstappen termine cinquième et décroche officiellement son quatrième titre mondial, rejoignant des légendes comme Vettel et Prost.
Du côté de Ferrari, les Rouges peuvent encore espérer. Grâce à cette course, ils ne sont plus qu’à vingt-quatre points de McLaren au championnat constructeurs. Avec deux courses restantes, le titre est loin d’être perdu.
Notes de CLF :
Fred : 12 | Franck : 11 | Raphaël : 13 | Cédric : 12
TOP 5 du championnat pilotes :
01. M. Verstappen : 403 points
02. L. Norris : 340 points
03. C. Leclerc : 319 points
04. O.Piastri : 268 points
05. C. Sainz : 259 points
Classement des constructeurs :
01. McLaren : 608 points
02. Ferrari : 584 points
03. Red Bull : 555 points
04. Mercedes : 425 points
05. Aston Martin : 86 points
06. Haas : 50 points
07. Alpine : 49 points
08. RB Visa Cash App : 46 points
09. Williams : 17 points
10. Stake Sauber : 0 point
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